samedi 12 décembre 2009

les ailes scupltées des papillons de pierre

Tel un arbre foudroyé
Je ne suis plus ton sentier
Tu as détruit nos chemins
Séparés, au plus grand jour,
Dépassés par cette fougue,
Cette tromperie, cet amour

Les papillons,
De marbre,
Qui dans la nuit s’envolent.

Je ne vis plus à t’attendre
Ma vie sans but à te rendre
Est tombé, et tu ne l’as pas ramassé.
À l’aube de l’image
Persistante en moi,
De ton être et de ton cœur,
Cette photo, ce drame rêveur
N’est pas étranger à cette vie
N’est pas la flamme de tes lubies,
Mais cherche, cherche !
Réveille le grand dormeur
Appuie toi sur mon essence
Envole toi vers moi

Les papillons de pierres
Au matin sont morts,
Par terre.

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