lundi 14 mars 2011

la pop ensoilleillée des danois: treefight for sunlight


Pendant cette période ou l'on peut découvrir plus de 10 groupes géniaux par mois, il faut choisir, si le choix n'est pas toujours évident, ces 4 danois échappés des sixties et d'une pop moderne ont parfaitement leur place dans une vague de groupe montants, réinventant la pop chanson par chanson. On pense alors à arcade fire, aux local natives, mais également aux turtles, beach boys, voir smiths sur certains titres. les mélodies accrocheuse et toujours souriantes qui parcourent l'album se trouvent autant dans les riffs de pianos que vocaux. Si le soleil est au rendez vous, comme dans beaucoup de groupes actuels, l'album possède également le froid nordique et ses couleurs automnales. il y a plusieurs petit chef d'oeuvres dans ce disques, tel que facing the sun et ses délicieux arpèges, ou rain hair.

dimanche 4 juillet 2010

Tournée - Matthieu Amalric





C'est magique. C'est un très grand film, sur un schéma typique du cinéma français, c'est à dire pas de trame narrative, pas d'élément perturbateur... le film suit sa route rythmée par la folie des ses interprètes, cumule les moments de grâce, multiplie les scènes savoureuses, fais rire et touche le spectateur. Amalric n'a pas volé son prix de la mise en scène, la caméra capte parfaitement les émotions des femmes et les siennes, et instaure une magie qu'on croyais resté coincée dans les années 70.
Tantôt fellini, tantot nouvelle vague, souvent lui même, le film donne l'impression d'un petit monde qui respire bruyamment. Car derrière cette histoire de new burlesque et de personnage(s) en quête de reconstruction de soi, se cache une ode à la vitesse, un carpe diem magnifique sublimé par le plan final, magistral. Du très très grand cinéma qui sort des sentiers battus, une magie omniprésente, des acteurs et surtout actrices splendides, bruyantes, attachantes et parfaitement à leur place dans ce bijou qui hausse Amalric dans les personnalités les plus importantes du cinéma français. Bravo.

mercredi 30 juin 2010

copie conforme (Abbas kiarostami)


Presque 2heures de pseudo réflexion sur le couple, l'art, la vieillesse, la beauté, le sens de la vie... toutes ces petites questions vaguement survolés et accompagnées d'un discours déjà entendu des millions de fois... Toutes ces questions sont posées grâce à une idée scénaristique particulière plutôt bonne, un retournement de scénario qui pourrait être intéressant si les dialogues évoluaient, si le film décollait un peu. Mais non! on reste dans ce marasme intellectuel, qui n'avance pas, qui reste dans une vague boue jaunâtre d'Italie (étranges images très retouchées). Un film sans beaucoup d'intérêt, au niveau de la mise en scène Kiarostami s'amuse avec les miroirs comme un enfant qui découvrirait une caméra, Juliette Binoche surjoue, son compagnon n'est pas meilleur, et je n'évoquerais pas son fils... Un film prétentieux, faux, une idée qui aurait pu fonctionner, mais non c'est raté, Kiarostami aurait dû rester en Iran.

mercredi 16 juin 2010

the chemical brothers - further



Ils l'avaient annoncés avec leur albums précédent, les frères chimiques, n'ont plus le même but que dans des disques comme come with us, ou dig your own hole, leur musique avait alors un but de danse. ici, comme sur we are the night, les boum boum techno sont moins présents, et l'electro se voit plus comme un instrument planant que comme une machine à bouger. C'est un album conceptuel qui s'accompagne d'ailleurs de très belles vidéos, le dimension psychédélique et planante du disque prend alors forme devant les images, dans un état normal ou non... Tout de même très surprenante, les premières écoutes de further s'avèrent compliquées, d'autant plus que le premier morceau: "snow" est carrément agressif pour nos oreilles. La suite varie, ira de longues saturations psychédéliques, à des beats simples d'apparence, mais appuyé par des sons étranges sortis d'on ne sait ou. Le second titre "escape velocity", morceaux de bravoure de 11 minutes, évoque clairement baba o'riley des who, la chanson effectue des montée en puissance qui n'en finissent jamais, souvent pour atterrir là ou il faut. certains morceaux sont moins intéressants, comme horse power, qui n'est qu'une succession de matraquages purement techno, pas désagréable, mais pas très nouveau. Des morceau comme dissolve, wonders of the deep, ou encore another world mettent la barre très haute et font s'envoler la musique des chemical brothers vers des sommets électroniques. Le plus gros morceau de l'album reste le titre "swoon", totalement addictif, un morceau qui fait très vite oublier ou on se trouve et ce qu'on est en train de faire.
Et une mention spéciale pour la magnifique pochette et les très belle vidéos qui accompagnent la musique.

mardi 8 juin 2010

SHIVA

voilà mon dernier court métrage
un homme est suivi par des êtres masqués dès qu'il se met à marcher, il est le seul à les voir, et ces derniers ne le touchent pas, ne lui parlent pas. le thème était marcher/créer

http://www.dailymotion.com/video/xdiwsz_shiva_shortfilms

mercredi 19 mai 2010

les dix meilleurs films de la décennie...









voilà un sujet délicat...

1-Mulholland Drive
2-There will be blood
3-Old Boy
4-Rois et Reine
5-Les chansons d'amour
6-elephant
7-Ghost dog
8-Max et les maximonstres
9-Vicky Cristina Barcelona
10-No country for old men

dimanche 16 mai 2010

enter the void - Gaspar Noé




Comment commencer une critique d'un film qui commence par un générique ou l'on ne peut lire les noms tellement la vitesse de défilement est élevée... Un film qui se continuera comme un long trip psychédélique, associant la mort à la prise de drogues dures. La forme du film se veut aériennes, parfois lente, parfois très rapide, l'ambiance est glauque, malsaine, mais colorée et moins pessimiste que dans irréversible. Le film retrace les dérives de l'âme d'un homme qui après s'être fait tirer dessus, erre dans tokyo, allant de sa soeur qu'il doit protéger, au autres personnages de l'histoire. Il y a du bon dans le voyage de cette âme, comme de lentes plongée dans la ville, des travellings qui n'en finissent pas... mais il y a aussi du mauvais, du très mauvais. Comme une pseudo réflexion sur la réincarnation et la fécondation, qui s'accompagne de plans qui font sourire là ou ils devraient provoquer. enter the void c'est donc une longue, beaucoup trop longue succession d'idées qui pourraient êtres bonnes, mais gaspar le gamin à raté sa dissertation, il faudrait corriger de nombreuses choses pour que le film tiennent sur 2H30 sans agacer ni ennuyer.