mardi 19 janvier 2010

les chats persans (bahman gobadi)






Les films de Gobadi est déjà culte, une succession de clips adapté à une trame originale et engagée, le tout filmé en quelques semaines clandestinement... Ce gars là devrait donner des leçons aux mecs d'hollywood. Les chats persans, premièrement très étonnant, car le public n'est pas forcément au courant que le rock est interdit en Iran, même si cela peut âraître très étonnant, voir scandaleux (et ça l'es bien entendu!), on suit donc les dérives des deux personnages principaux à travers Téhéran, allant de groupes en groupes, le film quand à lui de clip en clip. Et sans se répéter, on à le droit à un morceau de métal Iranien, de rap Iranien et tout de sortes de rocks indé rappelant les arctic monkeys ou les libertines. Les deux personnages ont donc pour objectif d'aller se produire en Angleterre, en Europe et quasi n'importe ou ailleurs on dirait: ou est le problème? Mais le film se déroule en Iran, et la tension du tournage se ressent dans le film, c'est d'ailleurs un de ses plus gros atouts. Heureusement, ce qui aurait pu être une succession de clips laissant le spectateurs bien aussi tranquillement sur son siège comme s'il regardait mtv, est un objet pop, qui hurle son désir de liberté et son amour pour la musique e tout genre. à voir absolument ne serait ce que pour les très beau clips, les performances d'acteurs tous amateurs, et surtout pour se rendre compte de combien tout les petits groupes d'amateurs sont bien en France.

lundi 4 janvier 2010

lovetune for vacuum (soap and skin)



Que dire? subjuguant. Une musique qui glace le sang par sa beauté et sa mélancolie tout droit sorti d'un tim burton pas drôle ou d'un album photo de Brassaï. Premièrement la voix d'Anja Plaschg est splendide, mais son utilisation très particulière en fait ressortir toute l'intensité, Les notes au piano et autres "bruits" se trouvant dans l'album accompagne le tout parfaitement et créer à la fois une ambiance mais aussi une musique complexe. Les violons escortant la voix qui donne l'impression de s'élever d'outre tombe donne à ce disque un véritable enchantement désenchanté, à la fois triste et éclatant, éclatant d'une blancheur très sombre. Les sons électro peuvent évoquer björk, le rythme fait parfois penser à antony and the johnsons, la voix à cocorosie, mais rarement on à pu voir une musique aussi personnelle et profondément artistique. Entre les magnifiques spiracle ou sleep, se trouve des plus froids the sun, ou thanatos. à écouter absolument, et destiner à durer, on attend le prochain album avec grande hâte.