Il est un lieu, qui ressemble à la mer, mais c’est une vallée
Il y est de ces ormes et de ces cerisiers,
Qui y dorment en ces nuits d’été.
Ici se rencontrent les vents, ici se croisent les nuages,
Il fut un temps où de peur, on se cachait.
Aujourd’hui il n’y a plus rien, laissant au vent
Une aire de plus, à dévorer lentement.
Ici, personne n’est, tout n’est que lacs et forêts
Des tombes de granit sombrent au fond d’une rivière.
Des icônes de bois avalent les années.
Cet endroit essoufflé, fatigué par le temps
Est bercé par les alizés, et entretenu par sa mémoire.
Rien n’y est resté, tout en est parti
De vieux esprits s’y croisent, ni fiers, ni sans espoir.
On s’y arrête rarement, mais ici,
En cette vallée des vents,
Persiste cette plénitude qui fait d’elle,
Une déesse des monts, un dieu des forêts.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire