

premièrement le design de la pochette est très réussi, moins percutant que demon days, mais plus "joli". L'album musical suit d'ailleurs un peu cette configuration. Damon Albarn est un génie cela ne fait plus aucun doute depuis l'album de the good the bad and the queen, là c'est très différent, très différent de blur, voir très différent de gorillaz. L'album est indéniablement électro pop, mais pourtant quelque chose nous empêche de le classifier, une gorillaz touch qui est belle et bien présente malgré le grand nombre de collaborations sur l'album. Ces collaborations souvent prestigieuse ajoute au charme de l'ensemble, la voix de Boby Womack rend l'électronique stylo très étrange et envoutant, Le duo avec Lou reed est probablement la meilleure chanson du disque, Les rappeurs s'en donnes à coeur joie... Cet album est donc un melting pot sonore, un tourbillon de musiques colorées, mais également engagé écologiquement, la plastic beach étant un endroit ou tout les déchets plastiques atterrissent. Si certaines chansons peuvent êtres un peu basiques comme the glitter freeze ou sweepstakes, d'autres d'une originalité connue de gorillaz sont là et donne toute sa richesse à l'album, on melancholy hill et ses tambours des îles est un délice, empire ants décolle très très haut, et les rythme de rhinestone eyes vous reste longtemps gravé après une écoute. Gorillaz a encore changé de style, mais on reste globalement dans le même univers, les sonorités sont plus pop, ce qui pourtant rend l'albums bien plus "spécial" et moins accessible que les deux autres. Si il n'y a ni de feel good inc. ni de clint eastwood sur cet album, il reste un très bon disque conceptuel, très original, dans lequel on entre dedans à fond au bout de 2-3 écoutes. no deception.



